« Eliam a peur d’assumer pleinement sa vocation d’artiste. Il se retrouve alors subitement plongé dans une réalité parallèle façonnée par ses pensées les plus intimes, qui prennent forme sous ses yeux. Pour survivre dans cet « Univers Rêvé », il devra vaincre un ennemi qui n’est autre que la personnification de ses peurs. »
Et vous, oserez-vous plonger dans les pages de cette nouvelle de science-fiction imaginée par Armand Konan ?
Petite interview d’un auteur empreint de valeurs humanistes et que j’ai eu la chance d’accompagner dans la finalisation de ce projet…
Un artiste pluridisciplinaire, une idée longuement mûrie
– Parlez-nous un peu de vous, Armand : que faites-vous dans la vie ?
A. K. : J’ai une formation d’ingénieur et je travaille dans ce domaine. C’est un métier qui me passionne dans ce qui a trait à l’innovation et au design industriel. C’est selon moi le point commun avec les arts. On parle d’imagination et de création en technologie autant qu’en art. J’aime raconter des histoires, mais je danse aussi beaucoup. Dans le cas présent nous parlons de mon premier récit, L’Univers Rêvé, mais la danse fait également partie intégrante de ma vie, qu’elle soit jazz, moderne, ou classique, même si j’ai une prédilection pour le hip hop (breakdance). Un de mes buts est d’adapter L’Univers Rêvé en pièce musicale théâtrale avec son et lumière.
– Comment le projet de L’Univers Rêvé est-il né ?
A. K. : Sans que je m’en rende compte. Dès l’année 1993, je m’en souviens, je m’évadais souvent en pensant à un personnage qui affrontait un monstre dans ses rêves. Je ne sais comment cette idée m’est venue mais ce furent là les prémisses de tout. Si l’occasion s’était présentée à l’époque, j’aurais pu proposer cette idée à un cinéaste. Mais le déclic s’est réellement produit en 2005, dans une chambre d’hôtel, au cours d’un voyage que j’effectuais pour le travail. Alors que je m’évadais de nouveau par la rêverie, j’ai ressenti un grand élan de frustration, et je me suis demandé : « Mais jusqu’à quel âge vas-tu rêver ainsi ? C’est dingue. Ta rêverie est si réelle que c’est comme si elle générait un monde. Un monde rêvé. Un univers rêvé ! Tiens, mais ce concept d’univers rêvé irait bien avec cette idée que tu avais… » Et hop ! De la plainte à l’inspiration. J’ai décidé sur le champ de developper cette ancienne idée tournant autour du rêve, et de lui donner le titre de L’Univers Rêvé.
Focus sur le processus de création de L’Univers Rêvé
– Comment avez-vous abordé le processus de création ?
A. K. : C’est drôle : justement en m’évadant par la rêverie. Mais pas seulement. J’ai effectué énormément de recherches, notamment pour développer la psychologie des personnages.
– À quelle(s) difficulté(s) avez-vous été confronté en écrivant ?
A. K. : À celle d’oser dévoiler ma personnalité. On se dévoile forcément en écrivant. J’ai mis du temps à l’accepter.
– Qu’est-ce qui vous a surpris au cours de ce processus ?
A. K. : Le fait qu’il n’est pas possible de tout contrôler. L’inspiration vient quand elle vient. Il faut accepter cela. Sinon on crée du réchauffé. Pour être original, il faut savoir se laisser aller, mais sans non plus abandonner la structure.
Auteur et entrepreneur : de la fiction à la réalité
La réalité avait changé. Elle avait pris les traits de son inconscient. Elle ressemblait en tout point à ce tableau qu’il avait peint. « Où suis-je ? » pensa-t-il. Sa rêverie venait de se matérialiser et elle l’entourait…
(L’Univers Rêvé, chapitre 2)
– Parlez-nous de Delambe, la maison d’édition qui publie L’Univers Rêvé.
A. K. : Delambe est une entreprise que j’ai fondée pour la mise en œuvre de projets artistiques, culturels et technologiques dans le but de contribuer à l’épanouissement humain. Bref, des projets qui permettent à l’être humain de s’élever via la connaissance et l’innovation. Dans le cadre de L’Univers Rêvé, cette histoire a une portée éducative pour les jeunes. Je passe déjà dans des écoles au Canada pour le présenter. Je le ferai aussi dans mon pays d’origine, la Côte d’Ivoire. J’espère aussi pouvoir le faire en France, et surtout en Suisse où j’ai vécu. Ensuite, l’idée est de l’adapter au théâtre et à l’écran en utilisant les meilleurs outils technologiques pour la présentation et la distribution. Il y a aussi un projet d’application interactive et narrative en gestation. Voilà de quoi il s’agit pour l’heure, mais c’est tôt, et ça évoluera certainement. Gardons l’esprit ouvert !
Pour vous donner envie de pénétrer dans cet Univers Rêvé, j’ai demandé à Armand ce qui, selon lui, faisait la force de sa nouvelle : « Le fait que tout le monde a plus ou moins tendance à s’évader, et que la peur soit également un élément qui freine l’inspiration de la plus part des gens. Une histoire construite autour de ces éléments ne peut que parler au plus grand nombre ».
Quoi qu’il arrive, l’histoire ne se terminera pas là : Armand Konan continuera à écrire des nouvelles, lui qui affectionne particulièrement le format court. Gageons que nous découvrirons prochainement l’adaptation de ses œuvres au cinéma…
En attendant, retrouvez cet univers sur le web : luniversreve.com
La nouvelle et disponible en format papier et numérique : Amazon
1 commentaire
I’m sorry, Armand gave me that photo himself, I thought it was a personal one. Are you the photographer ? In that case, I can add a copyright with your name, of course… Best wishes.